La rue de l’ Océanie, à elle seule, nous laisse imaginer de vastes territoires entourés d’océans… et pourquoi donc à Montsalvy ?
Au 18e siècle, Montsalvy avait son institution régentée par des Religieuses. Les jeunes filles pensionnaires des environs étaient pour la plupart issues de familles aisées souhaitant « une éducation » remarquée pour leur progéniture.
Parmi elles, une demoiselle prénommée Angélique, dont le tuteur monsieur Péan, originaire du Sarladais venait lui rendre visite fréquemment… jusqu’à une certaine nuit où tous deux disparurent pour rejoindre Bordeaux. Un prêtre, ami du tuteur les unit ; ils devinrent ainsi maîtres de leur destin.
Monsieur Péan possédant une plantation en Amérique, tous deux s’y rendirent. Les années passèrent, monsieur Péan, de trente ans l’aîné de son épouse voit sa santé diminuer. L’embauche d’un régisseur compromet le tableau du couple aimant.
Pour sauver la face, un voyage à Sydney est organisé, suivi d’un rapide retour à Montsalvy.
La pause fut courte, Angélique mourut et fut inhumée au cimetière du village. Monsieur Péan évoquait avec tristesse l’Océanie, vaste territoire où il avait laissé une partie de sa vie. Les Montsalvyens se mirent alors à évoquer l’Océanie en parlant des époux Péan. Voilà comment dans notre Châtaigneraie cantalienne, une rue de l’Océanie a vu le jour,
Océanie, vaste territoire abreuvé d’eau…pardon, d’océans !
Et si cette histoire était vraie ! Laissons notre imagination rêver.