par Édouard Bouyé
« Les Enfarinés » est cette étrange histoire de fidélité qui dura un siècle (de 1801 à 1911) à la marge des départements de l’Aveyron et du Cantal mais aussi, en marge de l’Église.
Malgré la Révolution française puis le Concordat de 1801, les fidèles vivent leur foi au rythme du rituel de l’Ancien Régime. Ce nom qui leur est donné évoque la farine dont ces fidèles poudrent les cheveux qu’ils portent longs comme sous l’Ancien Régime.
Au fil des ans, à mesure que les prêtres meurent et que les générations passent, leur culte devient exclusivement familial.
À la Bécarie (Cassaniouze), les membres de la famille Malbert pratiquent chez eux, en conservant les anciens livres, les anciennes reliques et les anciens objets du culte.
En s'appuyant sur de nombreux documents retrouvés, Édouard Bouyé, directeur des Archives départementales du Cantal entre 2004 et 2013, permet de mieux appréhender la naissance d'un schisme au sein de l'église catholique et l'organisation d’une résistance en Châtaigneraie cantalienne qui perdureront jusqu'au début du 20ème siècle.
Cet ouvrage a été présenté
par les Archives Nationales
au 17ème festival des "Rendez-vous de l'histoire"
à Blois (octobre 2014)
"Les Enfarinés de Cassaniouze (Cantal)
ou les papiers retrouvés
du "Pontife" de la Petite Eglise"
par Edouard Bouyé